lundi 9 juillet 2012

Peut-on sauver le Mali ?

Peut-on sauver le Mali ?
Mise à jour le Dimanche, 08 Juillet 2012 15:09 Écrit par Elvis KODJO Dimanche, 08 Juillet 2012 13:56
Tombouctou, patrimoine mondial, fait l'objet de destruction systémtique des mausolés qui font son histoire.Tombouctou, patrimoine mondial, fait l'objet de destruction systémtique des mausolés qui font son histoire.Insolents et sûrs d’eux. D’où tirent-ils donc leur confiance, ces hommes armés qui occupent le nord du Mali depuis près de six mois ? De l’armement soutiré des débris fumants de la Libye ?
 Il semble que cet armement est important, de premier ordre et de nature à conférer à ses détenteurs actuels une confiance à toute épreuve et partant, une stupéfiante arrogance. « Nous sommes prêts à affronter n’importe quelle armée au monde », n’ont cessé de claironner leurs leaders. Dans ces conditions, les actions actuellement menées (politiques) et à mener (militaires éventuellement) ont –elle, quelque chance de succès ? Peut-on sauver et ressouder le Mali ?
Cette insolence est assortie d’une menace à peine voilée à l’égard de tous les pays qui s’engageraient dans une tentative de restauration, par la force, de l’intégrité territoriale du Mali. On l’aura compris, la lâcheté, fondement des actes terroristes, a été cultivée dans les rangs des nouveaux seigneurs du nord du Mali et n’attend que d’être activée. Le péril est grand pour toute la région ouest-africaine.
Pour autant, faut-il abandonner le Mali à ces envahisseurs ? Quel que soit le prix à payer, l’Afrique doit, maintenant plus que jamais, faire chorus avec le monde civilisé pour dire non au terrorisme, par une action déterminée et forte.
Le sable et les dunes du nord du Mali ne doivent pas être un gite de terroristes. Ils revêtent, aujourd’hui, un enjeu capital pour la stabilité et la sécurité dans toute l’Afrique au sud du Sahara.
Qu’il est donc malheureux de remarquer l’acharnement d’une certaine classe politique malienne sur un pouvoir petit usurpé (par un coup d’Etat insensé) qui ne va pas au-delà du palais de Koulouba.
Le capitaine Amadou Haya Sanogo et ses camarades, manifestement, se sont trompés de cible, en faisant leur putsch, le 22 mars 2012. Cela a sans doute contribué fortement à l’enlisement de la situation. Maintenant, il faut en sortir. Mais comment ?
Elvis KODJO

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