vendredi 31 mai 2013

Des Touareg maliens se regroupent au sein d'un Haut conseil de l'Azawad

Des Touareg maliens se regroupent au sein d'un Haut conseil de l'Azawad
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"Les soldats (maliens) se sont livrés à des actes de torture, des exécutions sommaires et des disparitions forcées", a affirmé le MNLA.
"Les soldats (maliens) se sont livrés à des actes de torture, des exécutions sommaires et des disparitions forcées", a affirmé le MNLA. | REUTERS/STRINGER
Un Haut Conseil de l'Azawad regroupant des Touareg du nord du Mali, a été mis en place cette semaine par des "chefs de fractions et des notables" de la région à l'issue d'une assemblée générale organisée dans la ville de Kidal, a-t-on appris dimanche 5 mai auprès de ses initiateurs.
Dans un communiqué séparé, son président, Mohamed Ag Intalla, affirme que l'organisation est "consciente de l'impérieuse nécessité d'unir tous les fils de l'Azawad au sein d'un organe commun capable de porter les aspirations de leur lutte commune". La nouvelle formation "appuiera tous les efforts en vue de trouver par le dialogue une solution politique négociée à la crise que traverse l'Azawad", ajoute-t-il.
Vaste territoire dans le nord du Mali, l'Azawad est considérée comme le berceau des Touareg dont des représentants rebelles, membres du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), réclament l'autonomie. Le MNLA et le Mouvement islamique de l'Azawad, une dissidence d'Ansar Eddine – un des groupes armés qui ont occupé le nord du Mali pendant plusieurs mois en 2012 avant d'en être chassés par une coalition internationale dirigée par la France – contrôlent la ville de Kidal et refusent toute présence de l'armée malienne. Les troupes françaises et tchadiennes y assurent la sécurité.
Kidal est la capitale de la région du même nom, qui abrite le massif des Ifoghas où se sont retranchés des combattants djihadistes armés traqués par la coalition internationale. Le MNLA avait été à l'origine d'une offensive lancée en janvier 2012 dans le nord du Mali qui avait abouti à l'occupation totale de cette région par les islamistes. En début d'année, la rébellion touareg est réapparue à Kidal à la faveur de l'intervention des troupes françaises lancée le 11 janvier

Des Maliens accusent la France de ne pas vouloir libérer Kidal, occupée par les Touareg

Des Maliens accusent la France de ne pas vouloir libérer Kidal, occupée par les Touareg
nde.fr avec AFP et AP| • Mis à jour le
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Un manifestant lors du rassemblement appelant la France à libérer Kidal, ville du nord du Mali, le 30 mai.
Un manifestant lors du rassemblement appelant la France à libérer Kidal, ville du nord du Mali, le 30 mai. | REUTERS/STRINGER

Quelque 3 000 personnes se sont rassemblées jeudi 30 mai à Gao, dans le nord du Mali, pour interpeller le président français François Hollande sur la situation à Kidal, ville située plus au nord et toujours occupée par la rébellion touareg, à deux mois de l'élection présidentielle prévue fin juillet.

"Nos pensées aux victimes et non aux bourreaux", "Pas d'élections sans confiance", "Président François Hollande, merci pour la liberté, maintenant la justice", pouvait-on lire sur des pancartes brandies lors du rassemblement organisé par des groupes de jeunes et de femmes sur la place centrale de Gao. "Les banderoles qui s'adressaient à François Hollande, c'était pour lui dire : tu as libéré le Mali des terroristes, maintenant libère Kidal, sinon avec toi, le Mali va divorcer brutalement", a commenté pour l'AFP Ousmane Maïga, l'un des membres de la coordination de la jeunesse de Gao, plus grande ville du Nord.
Lors de son intervention qui a débuté le 11 janvier, l'armée française, aidée par d'autres armées africaines, a chassé les djihadistes liés à Al-Qaida de Kidal. Mais cette ville de 50 000 habitants reste occupée par la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Le MNLA et de petits groupes alliés, depuis longtemps opposé à l'Etat malien et qui combattent pour un Etat touareg, sont revenus à Kidal à la faveur de l'intervention internationale.
Or l'armée française, qui occupe l'aéroport de la ville, ne semble pas avoir la volonté de s'opposer à la rébellion touareg. Le MNLA s'oppose à la venue de l'armée malienne dans la région et a été invité aux négociations de paix qui se déroulent au Burkina Faso.
Manifestation appelant la France à libérer Kidal, le 30 mai.
Manifestation appelant la France à libérer Kidal, le 30 mai. | REUTERS/STRINGER

L'attitude de la France, soupçonnée de collusion avec le MNLA à Kidal, est de plus en plus ouvertement critiquée dans la presse malienne et par certains hommes politiques. "Nous voulons que la France nous dise ce qu'elle souhaite faire, a expliqué à l'agence Associated Press Moussa Boureima Yoro, un des manifestants de Gao. D'un côté elle nous dit que Kidal est une partie du Mali et, dans le même temps, elle agit comme si cette ville n'appartenait pas au Mali."
Le véritable enjeu derrière ces tensions est l'élection présidentielle, dont le premier tour doit se tenir le 28 juillet. Le scrutin est censé se dérouler sur tout le territoire malien, y compris Kidal, mais cela ne pourra se faire qu'en présence de l'administration et de l'armée maliennes dans la ville, estime l'écrasante majorité des Maliens. C'est pourquoi l'un des principaux points de la discussion en cours au Burkina Faso est justement de parvenir à un accord sur la tenue du vote en juillet.
 

La non présence de l’armée malienne à Kidal : Le silence coupable des partis politiques ? | Africatime

La non présence de l’armée malienne à Kidal : Le silence coupable des partis politiques ? | Africatime
(Le Républicain (ml) 31/05/2013 - 08:06)
Depuis quelques mois, c’est avec beaucoup d’amertume que les maliens assistent impuissants, à l’occupation de la région de Kidal par les troupes du MNLA. S’il est vrai que cette situation inexplicable et incompréhensible, révolte l’ensemble du peuple malien, force est de constater un silence de la plupart des partis politiques maliens sur la question.
Après la libération des régions de Gao et de Tombouctou, du joug des Djihadistes, nombreux sont les maliens qui pensaient que le MNLA allait déposer les armes et faciliter la réconciliation nationale en ouvrant les portes de la région de Kidal à l’armée malienne. Au contraire, le MNLA barricadé dernière les montagnes et autres rochers de la région de Kidal, veut en imposer au Mali. Trop préoccupés par les élections présidentielles annoncées pour le mois de juillet 2013, la plupart des partis politiques du Mali, refusent de se prononcer sur le cas de Kidal et s’organisent comme ils peuvent pour se lancer à la conquête des voix des maliens électeurs. Nous constatons que de façon volontaire et sans contrainte, un grand nombre de partis politiques maliens ont fait le choix de se taire là où ils devaient parler à gorge déployée. Une chose est de constater, mais une autre est de chercher à savoir ce qui explique cet état de fait. Selon des indiscrétions dans certaines formations politiques, Kidal est devenue une question trop sensible. En cette veille d’élection présidentielle, des leaders politiques maliens ont fait le libre choix de remuer la langue sept fois avant de se prononcer sur le cas Kidal. Pour la plupart convaincue que leur accession à la magistrature suprême passe par une onction des couloirs de l’Elysée et du Quai d’Orsay, tout porte à croire qu’ils ne veulent pas contrarier la France, notre sauveur, sur la question de Kidal. Si la plupart des partis politiques du Mali ont volontairement refusé de prendre position dans le dossier de Kidal, l’Union nationale des travailleurs du Mali, censée regrouper une bonne partie des travailleurs du pays, par la voix de Siaka Diakité, son secrétaire général, est sortie de sa réserve face à la dernière proposition de François Hollande, Président de la République française, qui pense que le retour de l’Etat malien à Kidal peut se faire en deux étapes : l’administration civile d’abord pour organiser les élections et l’armée ensuite. Siaka Diakité et l’UNTM ont été ont ne peut plus clair : « L’administration sera à Kidal avec l’Armée Malienne où n’y sera pas ». Pour donner beaucoup de chances aux négociations entamées avec le MNLA, les partis politiques du Mali qui ne l’ont pas encore fait doivent emboiter le pas à la plus vieille centrale syndicale du pays, pour dégager de façon claire leur position et faire monter la pression sur le MNLA.
Assane Koné

Mali 2013. Tiébilé Dramé joue à Kidal, et avec le MNLA, son avenir politique (2/3) - leFaso.net, l'actualité au Burkina Faso

Mali 2013. Tiébilé Dramé joue à Kidal, et avec le MNLA, son avenir politique (2/3) - leFaso.net, l'actualité au Burkina Faso
mercredi 29 mai 2013

Le jeudi 3 mars 2005, Tiébilé Dramé va épouser Kadiatou Konaré, de vingt ans sa cadette. Directrice-fondatrice de Cauris Editions, elle est la fille (unique ; le couple a, par ailleurs, trois garçons) d’Adame Ba Konaré (en pointe pour dénoncer, en son temps, le « discours de Dakar » de Nicolas Sarkozy) et d’Alpha Oumar Konaré.Mali 2013. Tiébilé Dramé joue à Kidal, et avec le MNLA, son avenir politique (2/3)
 
Tiébilé Dramé est aussi, cette année-là, président du Comité préparatoire du XXIIIème sommet Afrique-France (3-4 décembre 2005), une mission qui lui a été confiée au printemps 2003 et qui lui vaudra d’être fait officier de la Légion d’honneur par le président Jacques Chirac le 14 juillet 2006. Cette mission lui vaudra également de se retrouver dans le collimateur de la justice pour la gestion des fonds mis à la disposition du comité d’organisation ; ce n’est que plus de trois ans plus tard, début 2010, que la justice classera sans suite la procédure d’enquête de la brigade économique et financière de Bamako.
Ce qui ne l’empêchera pas d’être investi par le Parena pour être son candidat à la présidentielle 2007 avec un programme intitulé : « Les grands chantiers de la renaissance » qui fixera douze priorités. Il arrivera, cette fois, en troisième position, derrière ATT (qui l’emporte dès le premier tour) et Ibrahim Boubacar Keïta, mais avec un score plus faible qu’en 2002 : 3,04 %.
En 2009, il sera médiateur nommé par le secrétaire général de l’ONU pour Madagascar et, en 2011, il sera actif dans les négociations avec le Conseil national de transition (CNT) libyen. Chacun pensera que, sillonnant ainsi l’Afrique et l’Europe, il préparait sa candidature à la présidentielle 2012. Mais l’évolution de la situation dans le « corridor sahélo-saharien » et l’implosion brutale du Mali vont changer la donne. Sa priorité, désormais, sera la recherche d’une solution à la « crise malo-malienne ».
Auparavant, les 10 et 11 décembre 2011, dans le cadre de l’hôtel de l’Amitié de Bamako, il aura organisé une concertation sur « les crises » du Sahel à laquelle ont participé des représentants des partis politiques : Mali, Burkina Faso, Maroc, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad. Ne manquait que l’Algérie. « Outre les menaces de grave famine qui pèsent sur la région, le Sahel est, aujourd’hui, la principale victime de l’accélération de l’Histoire dans le monde arabe, la principale victime des dégâts collatéraux de la crise libyenne, déclarera Tiébilé Dramé […] Notre sous-région subit depuis six mois la forte demande de centaines de milliers de migrants chassés par la guerre, mais aussi d’un nombre indéterminé de combattants revenus avec leurs armes comme seul viatique, assombrissant nos perspectives qui n’étaient déjà pas reluisantes ». Il ajoutait alors : « Ayons le courage de reconnaître que le Sahel est aussi malade de décisions non prises quand il le fallait, de complaisances multiples, de renoncements et de l’accumulation des problèmes non gérés qui nous rattrapent ». Il dira encore : « Il nous faut nous situer dans une géopolitique des espaces, voir si le ventre mou de la sécurité collective ne se trouve pas moins dans le Sahel que dans le Maghreb où la bête est née et où les printemps arabes, sans dramatiser ce qui peut bien relever d’un repli identitaire, sont plus que jamais à suivre ». Tripoli, Bamako, Alger : la boucle était bouclée.
Aux activités d’AQMI, aux rapts d’étrangers « libérés contre rançon », aux trafics d’armes, Dramé ajoutera le trafic de cocaïne, « des côtes latino-américaines à celles de l’Afrique », estimant que, de 2004 à 2010, 50 tonnes destinées à l’Europe ont transité par le Sahel, soit 2 milliards d’euros.
Fin 2011, quelques mois avant le déclenchement de la « guerre » menée par le MNLA contre le régime en place à Bamako, la dimension politique de ces « crises » ne se posait pas pour Dramé : elle était évidente. Les événements vont se précipiter dès lors que les militaires maliens, peu enclins à aller combattre dans le Nord, préféreront, le 22 mars 2012, s’installer confortablement au pouvoir à Bamako ; une opération que les « politiques » ne seront pas en mesure de contrecarrer. Bien au contraire, sur l’échiquier politique malien, chacun, désormais, va chercher à conquérir une position dominante, à nouer une relation clientéliste tout en établissant une connexion privilégiée avec un des acteurs extérieurs. Dramé, fort des relations établies de longue date avec le MNLA et Nouakchott va prendre de court tout le monde. Il va s’imposer comme l’homme de Dioncounda Traoré, président par intérim, n’attendant même pas qu’un premier ministre soit désigné pour s’ancrer durablement dans une négociation avec le MNLA alors sous férule du pouvoir mauritanien. N’attendant pas, non plus, que la normalité constitutionnelle soit rétablie au Mali où les militaires continuaient à jouer au « petit soldat », autrement dit à se croire détenteurs d’une quelconque parcelle de pouvoir dès lors qu’ils avaient le doigt sur la gâchette.
Depuis ces événements qui ont bouleversé le Mali et l’Afrique de l’Ouest, mais aussi la relation internationale entre Bamako et Paris, Dramé a posé les bonnes questions (Margaret Thatcher, toujours acerbe, aurait fait remarquer qu’il aurait mieux fait d’apporter les bonnes réponses : mais attendons) : « Pourquoi sommes-nous tombés ainsi ? Qui n’a pas fait quoi ? Comment AQMI s’est enkysté ? Le narcotrafic ? La corruption ? Où étaient les institutions ? Où étaient les contre-pouvoirs, la société civile ? Que faisaient les partis politiques ? Où étions-nous quand le pays se délitait ? […] Pouvons-nous nous permettre de nous comporter comme si rien ne s’était passé dans ce pays en 2012 ? Comme si le 22-mars n’avait pas eu lieu ? Pouvons-nous aller aux élections comme par le passé, alors que les enfants des autres viennent mourir pour notre liberté et notre dignité ? ». Il dit encore que « dans les circonstances historiques particulièrement graves que nous traversons, le prochain président de la République doit être conçu, perçu, comme le président d’une transition issue des urnes, dont les missions seront, en tirant les enseignements des crises qui ont ébranlé le pays, de refonder la République malienne, de créer les conditions politiques et institutionnelles d’un renouveau démocratique, de rechercher et de parachever un consensus autour d’un nouveau pacte national pour la paix et la cohésion de la Nation ». Il appelle à la tenue d’un « Congrès des communautés du Nord pour la paix, la cohabitation intra et intercommunautaire, la réconciliation et la cohésion nationale » dont les conclusions seraient soumises, pour amendements et validation, aux « Assises nationales » qui devront être organisées sous l’égide du futur président de la République*.
Les positions de Dramé sont connues : 1 - une intervention militaire était nécessaire pour rétablir « l’ordre républicain et laïc » et libérer le Mali des « groupes terroristes » ; 2 - « Il y a une profonde exaspération au sein de la population qui croit que le MNLA et Ansar Dine sont responsables de la crise actuelle » ; 3 – « Le MNLA doit renoncer publiquement à sa déclaration d’indépendance et présenter des excuses pour les actes qu’il a causés contre le Mali et revenir sincèrement dans le giron de la République »**. Ces trois points constituent à n’en pas douter sa feuille de route dans la négociation qu’il lui faut mener aujourd’hui pour que l’élection présidentielle du 28 juillet 2013 soit faisable. Mais il n’est pas certain qu’au sein de la classe politique malienne il y ait consensus pour que sa mission réussisse. Et c’est là tout le problème.
* Toutes ces propositions ont été formulées le samedi 23 février 2013 à l’occasion d’une journée d’échange organisée par les jeunes du Parena sur le thème : « Les crises sécuritaire et institutionnelle au Mali : quelles perspectives ? ».
** Entretien avec Hadjer Guenanfa, pour « Tout sur l’Algérie », quotidien électronique algérien d’actualité (24 novembre 2012).
Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique

PROPOSITION DE PREACCORD SUR KIDAL - Les Editions Le Pays

PROPOSITION DE PREACCORD SUR KIDAL - Les Editions Le Pays
Attention à un compromis boiteux !Publié le vendredi 31 mai 2013Page visitée 0 fois
 
Médiation, quand tu nous tiens ! C’est certainement faire œuvre honorable que de vouloir aider les protagonistes d’une crise à trouver une solution pacifique. En Afrique, la médiation est un élément crucial dans le maintien de la paix sociale. Et il est fort honorable d’officier comme médiateur. Car, on ne choisit bien sûr pas le premier venu pour ce genre de travail. Cela, il faut en convenir.

Seulement, il y a des moments où il faut savoir mettre un terme à une médiation, appuyer sur le « stop ». A moins qu’on décide d’entretenir de fausses illusions ou qu’on soit soi-même dans l’illusion. La médiation burkinabè dans la crise malienne depuis le début, n’a pas vraiment bonne presse au pays de Soundjata et pour beaucoup d’observateurs, c’est la médiation de trop. Mais fort de son mandat reçu de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dont il passe pour être le médiateur attitré, le président du Faso, Blaise Compaoré, s’est cramponné à cette mission contre vents et marées. Depuis le début, cette médiation burkinabè a commis des erreurs d’appréciation, à moins qu’elle ait agi, sciemment. On en veut pour preuve le fait qu’au moment où cette médiation s’évertuait à l’époque à convaincre l’opinion de la possibilité de dialoguer avec le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et Ansar dine, les mouvements extrémistes peaufinaient leur stratégie de conquête de l’ensemble du Mali. La suite, on ne la connaît que trop bien. Il aura fallu la diligence et la force de frappe impressionnante de l’ex-colon, conjuguée à la témérité du contingent militaire tchadien dépêché en urgence pour parer à l’incapacité des forces ouest-africaines, pour que le Mali soit encore un Etat souverain, relativement libre aujourd’hui. La feuille de route de Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) au Mali découverte par les forces françaises à l’occasion de cette opération Serval, a confirmé l’hypothèse d’une collusion entre les mouvements qui sévissent dans le septentrion malien dont le MNLA.

Mais la médiation a persisté et signé : les autorités maliennes devraient négocier avec les rebelles qui ont investi Kidal et en interdisent l’accès à l’armée malienne. Mais peut-on encore vraiment espérer quelque chose de la part du MNLA ? « Qui a bu, boira », dit l’adage. Le MNLA, malgré ses dénégations, a eu des accointances avec les « barbus » qui faisaient la pluie et le beau temps au Nord-Mali. Les liens se sont distendus entre-temps, mais il n’y avait probablement pas de divergence insurmontable entre ce mouvement et ses « amis » djihadistes. La feuille de route de AQMI le confirme. En attendant de voir le contenu du préaccord que propose la médiation pour cette ville, et de prendre connaissance de la réaction des protagonistes, on peut d’ores et déjà tirer la sonnette d’alarme. Il faudra éviter un compromis boiteux qui ne ferait que confirmer l’hypothèse d’un affrontement inéluctable.

Il est dangereux d’accorder un statut particulier à Kidal, de se plier aux desiderata du MNLA. De toute façon, rien ne permet aujourd’hui d’être sûr qu’avec ces rebelles, les djihadistes, ou du moins leur idéologie et leur fanatisme, ne réinvestiront pas le Nord-Mali. Ces mouvements, tant qu’ils sont armés et hors des rangs de l’armée régulière, sont des forces irrégulières et au regard des exactions dont leurs éléments ont pu se rendre coupables, ils sont des groupes terroristes. Ni plus, ni moins.

Ainsi, le MNLA, en dépit de la pertinence qu’on peut concéder à certaines de ses récriminations contre l’Etat malien, n’est pas vraiment fréquentable. Et au regard du traitement de mansuétude que la médiation lui réserve, on peut se poser des questions. De deux choses l’une : soit le médiateur a perdu la main et fait semblant de maîtriser la situation, soit il a pris fait et cause pour les rebelles. Bien des Maliens sont convaincus que les rebelles du MNLA ont de l’ascendant sur le président Blaise Compaoré, et que ce faisant, ce dernier n’est pas qualifié pour avoir une approche objective de la question du statut du Nord-Mali. Sans qu’il soit besoin de affirmer si ces gens ont tort ou raison de penser de la sorte, on peut affirmer que la médiation et les autorités de la transition malienne ne sont pas sur la même longueur d’onde et que ce désaccord pourrait très vite éclater au grand jour si les choses continuent dans ce sens. En effet, on se rappelle la sortie de Dioncounda Traoré, président de la transition malienne, qui disait que l’armée et l’administration maliennes se déploieraient à Kidal. Il n’y a pas mille et une façons de dire que le Mali tient à recouvrer l’intégralité de son territoire, à restaurer l’autorité de l’Etat sur tout le territoire. Et pour ce faire, aucun groupuscule armé, fût-il sympathique pour certaines personnes, ne devrait rester maître d’une quelconque portion du territoire malien. Le message est clair et parfaitement compréhensible. Kidal devra voter en tant que ville malienne à part entière. On ne devrait pas mettre en veilleuse une question aussi centrale que l’appartenance d’une ville à un Etat, sous prétexte qu’il faut respecter quelque calendrier électoral que ce soit. En tout cas, cela ne relève pas du domaine du raisonnable. A force de vouloir ménager aux rebelles du Nord-Mali une porte de sortie au-delà du raisonnable et de l’acceptable, le médiateur pourrait lui-même torpiller les efforts de sortie rapide de la crise. Certes, il est nécessaire que le Mali accorde une attention particulière à sa partie septentrionale en termes de réalisations au plan social, d’efforts de développement avec la pleine participation des populations locales. Mais, si les autorités maliennes cèdent aux exigences maximalistes des rebelles sur Kidal, c’est le pays tout entier qui perd et se perd et c’est la porte ouverte à de nouvelles revendications territoriales. Et bien entendu, il serait illusoire de croire que le Mali acceptera de boire le calice jusqu’à la lie. La diversion et la comédie ont assez duré.
Le Pays »

jeudi 30 mai 2013

Malijet Niger: les attentats d’Agadez et d'Arlit ont-ils été planifiés au Mali? Mali Bamako

Malijet Niger: les attentats d’Agadez et d'Arlit ont-ils été planifiés au Mali? Mali Bamako
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Des soldats nigérians, à Lagos, avant leur départ pour les Etats du nord-est, le 20 mai 2013. REUTERS/StringerDes soldats nigérians, à Lagos, avant leur départ pour les Etats du nord-est, le 20 mai 2013. REUTERS/Stringer

L’enquête continue sur le double attentat survenu au Niger, dont les cibles étaient la compagnie française Areva et l’armée nigérienne. En marge de la visite au Mali du ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, on a appris que l'opération aurait été en grande partie planifiée dans le nord du Mali. Par ailleurs, l'attentat a réveillé les tensions entre Niamey et Tripoli, qui s'accusent mutuellement de frontière poreuses. La Libye reproche également à son voisin de ne pas lui remettre le fils de Mouammar Kadhafi.
L’information est confirmée par des officiels maliens : les derniers attentats survenus au Niger ont été en grande partie planifiés dans le nord du Mali. Le nom d’un bourg revient souvent : Tarkint. Nous sommes à 150 kilomètres au nord de la ville de Gao. La localité est située dans une vallée qu’on appelle la vallée du Tilemsi.
C’est une zone pastorale. Et d’après nos informations, c’est là où les responsables du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest, le Mujao, et ceux du groupe jihadiste baptisé les Signataires par le sang, ont conçu les attaques. Deux hommes auraient joué un rôle-clé dans la stratégie arrêtée par ces jihadistes. Le premier, Hamada Ould Mohamed Kheirou, est de nationalité mauritanienne. Il est le chef du Mujao.
Le second est le tristement célèbre Mokhtar Belmokhtar. Il a claqué il y a quelques mois la porte des rangs de al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) pour créer son nouveau groupe les Signataires par le sang. On le donnait mort, mais visiblement, il est bel et bien vivant.
Regain de tensions
Il n’est pas du tout exclu qu’ils aient reçu un soutien de combattants venus de la Libye mais un constat s’impose : une partie du nord du Mali héberge toujours des jihadistes et les forces franco-africaines ne sont toujours pas arrivées à les déloger de certaines localités.
Ce double attentat de jeudi dernier, le 23 mai, aura quoi qu'il en soit provoqué un regain de tensions entre Niamey et Tripoli. Le président nigérien, Mahamadou Issoufou, a mis en cause des assaillants venus du Sud libyen, des affirmations à nouveau démenties mardi par le Premier ministre libyen, Ali Zeidan.
Lors d'un point presse, le chef du gouvernement a réclamé, encore une fois, que Niamey lui remette Saadi Kadhafi, le fils de l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, qui vit au Niger, en résidence surveillée.
Ce n’est pas la première fois que les autorités libyennes font des sorties fracassantes sur le Niger. En effet, depuis la chute du régime de Kadhafi, les nouvelles autorités libyennes n’arrivent pas à contenir leur colère devant le refus du Niger d’extrader Kadhafi junior.
Saadi Kadhafi en résidence surveillée
En répondant aux autorités nigériennes, le Premier ministre libyen Ali Zeidan affirme que les auteurs d’actes terroristes dans la région sont les fils de Kadhafi et les salafistes.
En ce qui concerne le fils de l’ancien guide libyen, qui empêche Tripoli de bien dormir, il n’est en réalité pas libre de ses mouvements depuis ses déclarations « va-t-en-guerre » sur une chaîne de télévision arabe.
Saadi Kadhafi vit en résidence surveillée à Niamey. A plusieurs reprises, il a demandé à des membres influents du régime d’intercéder en sa faveur auprès du pouvoir de Niamey, mais en vain.
Malgré ces mesures prises à l’encontre du fils Kadhafi, Tripoli n’en démord pas. Pour plusieurs observateurs, le renvoi il y a quelques jours de plusieurs centaines de Nigériens et de Tchadiens de la Libye n’est pas fortuit.
La sécurité renforcée à Niamey
La police scientifique nigérienne a créé un périmètre de sécurité sur le site.
Après les attentats d’Agadez et d’Arlit, les soupçons de complicités internes inquiètent les Nigériens
Source: RFI

UNIFICATION DES MOUVEMENTS DU NORD- MALI - Les Editions Le Pays

UNIFICATION DES MOUVEMENTS DU NORD- MALI - Les Editions Le Pays
Publié le mercredi 29 mai 2013Page visitée 130 fois
 Une délégation du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), conduite par Ag Bibi Ahmada, a rencontré, ce 29 mai 2013 à Ouagadougou, les responsables du Front populaire de l’Azawad (FPA). L’objectif était de travailler à mettre en place une coordination des mouvements de l’Azawad. A l’issue de la rencontre, les différentes parties se sont dit heureuses de la tenue d’un tel cadre. Ils ont consenti donc à la création de ce cadre et les négociations se poursuivront pour

MALI. La question de Kidal toujours en suspens - Le Nouvel Observateur

MALI. La question de Kidal toujours en suspens - Le Nouvel Observateur
Laurent Fabius, en visite à Bamako, a réaffirmé que l'élection présidentielle devait se tenir sur tout le territoire. Mais quid de la ville du Nord, encore aux mains des rebelles touaregs ?
Kidal en 2006, Mali. (KAMBOU SIA / AFP)
Kidal en 2006, Mali. (KAMBOU SIA / AFP)
C'est presque un ouf de soulagement général qui a traversé les acteurs de la crise au Mali, à l'annonce officielle par les autorités maliennes de la tenue du premier tour de

TV5MONDE : actualites : Mali: des milliers de personnes interpellent François Hollande sur Kidal

TV5MONDE : actualites : Mali: des milliers de personnes interpellent François Hollande sur Kidal

BAMAKO (AFP) - 30.05.2013 12:51

Des milliers de personnes rassemblées jeudi à Gao (nord du Mali) ont interpellé le président français François Hollande sur la situation à Kidal, ville située plus au nord et toujours occupée par la rébellion touareg, à deux mois de l'élection présidentielle prévue fin juillet, selon des témoins.
voir le zoom : Des soldats de l'armée tchadienne patrouillent dans les rues de Kidal, le 16 avril 2013Des soldats de l'armée tchadienne patrouillent dans les rues de Kidal, le 16 avril 2013
afp.com -

Des milliers de personnes rassemblées jeudi à Gao (nord du Mali) ont interpellé le

Les dessous de la rupture entre AQMI et Mokhtar Belmokhtar

Les dessous de la rupture entre AQMI et Mokhtar Belmokhtar
Impliqué dans la prise d'otages massive d'In Amenas et dans la guerre au Mali, cet ancien dirigeant d'AQMI aurait supervisé les attentats au Niger.
Impliqué dans la prise d'otages massive d'In Amenas et dans la guerre au Mali, cet ancien dirigeant d'AQMI aurait supervisé les attentats au Niger. | AFP/-

Même au sein d'une organisation islamiste terroriste, les relations entre les hauts responsables et la base peuvent ressembler, banalement, à celles d'une entreprise. Une lettre, découverte dans un des quartiers généraux d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) à Tombouctou (Mali) après l'offensive qui a délogé les islamistes, montre les nombreux reproches qu'émettent des leaders de l'organisation à Mokhtar Belmokhtar, un des lieutenants les plus en vue, avant que ce dernier quitte AQMI pour former sa propre organisation en

mercredi 29 mai 2013

AFP: Mali: la médiation burkinabè propose un "préaccord" au sujet de Kidal

AFP: Mali: la médiation burkinabè propose un "préaccord" au sujet de Kidal
OUAGADOUGOU — Le Burkina Faso, pays médiateur dans la crise malienne, a proposé un "préaccord" pour permettre la tenue de l'élection présidentielle en juillet à Kidal, ville du nord-est du Mali occupée par des groupes armés touareg, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.
"Nous avons reçu un document de travail de la médiation, sur

Mali: la France et l’équation Kidal

Mali: la France et l’équation Kidal
Post 29 mai 2013

Malgré le vent de pessimisme qui pèse sur l’organisation de l’élection présidentielle malienne fixée pour le 28 juillet prochain, la France persiste et signe pour le maintien cette date. C’est le principal message que le chef de la diplomatie française est allé porter mardi dernier aux autorités maliennes.

A l’issue d’une visite au pas de charge, Laurent Fabius s’est même permis d’afficher un optimisme qui défie les rebelles du Mouvement national pour la libération de l’Azawad qui contrôlent justement la ville de Kidal située au Nord-est du Mali, à la

Mali : trois milliards d'euros pour « réussir la paix »

Mali : trois milliards d'euros pour « réussir la paix »

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  • François Hollande et le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, mercredi à Bruxelles.
    François Hollande et le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, mercredi à Bruxelles. Crédits photo : THIERRY CHARLIER/AFP
    Après l'arrêt des opérations militaires, une conférence des donateurs s'est tenue à Bruxelles pour financer la reconstruction du pays.
    Dans une conférence de donateurs, il y a les fonds et il y a la forme. Réunis au chevet du Mali, mercredi à Bruxelles, une centaine de pays et

    Bamako se résout à négocier avec les Touaregs

    Bamako se résout à négocier avec les Touaregs
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  • Le ministre des Affaires étrangères malien, Tieman Coulibaly, et le commissaire européen, Andris Piebalgs, signent un accord entre l'Europe et le Mali en présence de Dioncounda Traoré, José Manuel Barrosoet François Hollande, le 15 mai à Bruxelles.
    Le ministre des Affaires étrangères malien, Tieman Coulibaly, et le commissaire européen, Andris Piebalgs, signent un accord entre l'Europe et le Mali en présence de Dioncounda Traoré, José Manuel Barrosoet François Hollande, le 15 mai à Bruxelles. Crédits photo : THIERRY CHARLIER/AFP

    Le sort de Kidal, pour l'heure sous contrôle des rebelles du MNLA, doit être tranché avant l'organisation de la présidentielle.
    La réunion des bailleurs de fonds pour le Mali, le 15 mai à

    Mali: le compte à rebours électoral a commencé

    Mali: le compte à rebours électoral a commencé
      Le président du Niger, Mahamadou Issoufou, a reçu samedi une délégation du Haut Conseil unifié de l'Azawad, pour négocier l'organisation d'élections à Kidal dans le nord-est du Mali, toujours contrôlé par les indépendantistes touaregs.
    Le président du Niger, Mahamadou Issoufou, a reçu samedi une délégation du Haut Conseil unifié de l'Azawad, pour négocier l'organisation d'élections à Kidal dans le nord-est du Mali, toujours contrôlé par les indépendantistes touaregs. Crédits photo : BOUREIMA HAMA/AFP
    Le premier tour de la présidentielle aura lieu le 28 juillet, mais les problèmes d'organisation du vote sont loin d'être réglés.
    Le premier tour de l'élection présidentielle malienne aura lieu le

    FRONT POPULAIRE DE L’AZAWAD - Les Editions Le Pays

    FRONT POPULAIRE DE L’AZAWAD - Les Editions Le Pays
    Pour une unification des mouvements du Nord-Mali avant les électionsPublié le mardi 28 mai 2013Page visitée 115 fois
    Une délégation du Front populaire de l’Azawad (FPA) s’est entretenue avec le chef de la diplomatie burkinabè, Djibrill Bassolet, représentant du médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne. Au cours des échanges, il a surtout été question de l’actualité de la sortie de crise au Mali et de l’élection présidentielle de juillet prochain. Le secrétaire général du FPA, le colonel Hassane Ag Mehdi, a

    Mali : un soldat français blessé par un sniper - maliweb.net

    Mali : un soldat français blessé par un sniper - maliweb.net
    Un soldat français se tient prêt à tirer près de Gao. Le 21 février 2013. (STR/AP/Sipa)
    Un soldat français se tient prêt à tirer près de Gao. Le 21 février 2013. (STR/AP/Sipa)
    Kidal (Mali), envoyé spécial. Un soldat français déployé à Kidal, au nord Mali dans le cadre de l’opération Serval, a été blessé par balle mardi 28 mai entre 14h00 et 15h00 dans des conditions qui inquiètent le dispositif français dans ce pays.

    Appartenant à un régiment d’infanterie, qui devait rentrer en France cette

    mardi 28 mai 2013

    Mali : Tiébilé Dramé joue à Kidal, et avec le MNLA, son avenir politique (1/3) - leFaso.net, l'actualité au Burkina Faso

    Mali : Tiébilé Dramé joue à Kidal, et avec le MNLA, son avenir politique (1/3) - leFaso.net, l'actualité au Burkina Faso
    mardi 28 mai 2013

    Mali : Tiébilé Dramé joue à Kidal, et avec le MNLA, son avenir politique (1/3)
    Le 13 mai 2013, après de longues et interminables tractations, Tiébilé Dramé acceptait d’être nommé conseiller spécial du président par intérim Dioncounda Traoré. Son job : faire en sorte que la prochaine présidentielle soit faisable, autrement dit que les Touareg jouent le jeu et que leur fief de Kidal ne soit pas en marge de l’opération électorale. La préoccupation de Tiébilé Dramé, avant d’accepter la mission, était double : avoir suffisamment de liberté d’action et ne pas se voir reprocher d’être juge et partie : en tant que président du Parti pour la renaissance nationale (PAREN), il est, aussi, candidat à

    Le Temps d'Algérie - «Les terroristes ont accédé au Niger par les frontières maliennes et libyennes»

    Le Temps d'Algérie - «Les terroristes ont accédé au Niger par les frontières maliennes et libyennes»
    Le Temps d'Algérie : Les attentats terroristes perpétrés au Niger ont été revendiqués par le Mujao. Comment, selon vous, cette organisation terroriste a-t-elle pu accéder en territoire nigérien ?
    Hama Ag Sid'Ahmed : Les groupes terroristes ont accédé à cette région par les frontières maliennes et libyennes. Ce n'est pas compliqué. Les frontières sont de vraies passoires. Comme Belmokhtar est le principal organisateur (d'abord responsable de son unité et

    Mali : Hollande critiqué par un parti

    Mali : Hollande critiqué par un parti
    Le parti d'un candidat à la présidentielle de fin juillet au Mali, a vivement critiqué aujourd'hui le président français François Hollande pour des déclarations sur la

    Mali : IBK et Soumaila Cissé, en mode aigre-doux

    Mali : IBK et Soumaila Cissé, en mode aigre-doux Afriques
      
    27-05-2013
    On les surnomme les «revenants». IBK et Soumaila Cissé font partie des nombreux candidats en lice pour les présidentielles de juillet. D’accords sur le fichier électoral, les deux prétendants seraient opposés par contre sur plusieurs points. En particulier sur le sort ou le statut du capitaine Amadou Sanogo, lequel avait ménagé le vieux IBK tout en faisant exiler le jeune Soumaila, qui parviendra à s’extirper miraculeusement du Mali.
     

    Mali : IBK et Soumaila Cissé, en mode aigre-doux

    Mali : IBK et Soumaila Cissé, en mode aigre-doux Afriques
      
    27-05-2013
    On les surnomme les «revenants». IBK et Soumaila Cissé font partie des nombreux candidats en lice pour les présidentielles de juillet. D’accords sur le fichier électoral, les deux prétendants seraient opposés par contre sur plusieurs points. En particulier sur le sort ou le statut du capitaine Amadou Sanogo, lequel avait ménagé le vieux IBK tout en faisant exiler le jeune Soumaila, qui parviendra à s’extirper miraculeusement du Mali.
     

    lundi 27 mai 2013

    Malijet AQMI appelle les oulémas mauritaniens à secourir "leurs frères jihadistes" au Nord Mali Mali Bamako

    Malijet AQMI appelle les oulémas mauritaniens à secourir "leurs frères jihadistes" au Nord Mali Mali Bamako
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    Abou Yahya El ChinguettiAbou Yahya El Chinguetti
    Alakhbar (Nouakchott)-Le Mauritanien, Abou Yahya El Chinguetti, membre du conseil de la Charia d’Aqmi, a appelé, dans un enregistrement vidéo diffusé sur Internet, les oulémas mauritaniens à "secourir leurs frères victimes des atrocités des ennemis historiques de l’Islam, à savoir les Français et leurs complices".

    "Je lance cet appel à nos frères et voisins à Chinguetti (Mauritanie). Le prophète PSL a recommandé aux croyants de faire du bien à l’égard du voisin. Il est longtemps dit que celui qui n’a pas de frère ressemble à l’autre qui part en guerre sans armes", a-t-il dit.

    "Je lance particulièrement cet appel aux éminents oulémas de Chinguetti, terre de la lumière et de la guerre sainte. Ces oulémas, honorés par Dieu, et qui portent le message du prophète aux musulmans."

    Abou Yahya El Chinguetti a ajouté: "Nous avons connus ses oulémas dans les mahadaras (écoles coraniques). Ils nous ont appris que le bien triomphe sur le mal. On aurait dû jamais les quitter s’il ne s’agissait pas d’aller faire la guerre sainte contre les croisés nous ont humiliés: ils ont envahi notre terre, piétiné notre Coran, tué nos hommes, rendu nos femmes des veuves, emprisonnés nos frères.
    Tout ceci sous le prétexte de la guerre contre le terrorisme qui, en réalité, n’est qu’une guerre contre l’islam. Dieu a dit: " Ils (les mécréants) vous combattront jusqu’à vous faire renoncer à votre religion". "Les juifs et les chrétiens ne te reconnaîtront jamais à moins que tu suive leur chemin contraire à celui de l’Islam". Les oulémas de Chinguetti qui ont compris ce message sont allés chercher à devenir des martyrs.

    Il a également rendu hommage aux oulémas mauritaniens qui ont émis le 10/11/2012, une fatwa "courageuse" qui appelle les musulmans à "former un bouclier devant le colonisateur français et à remonter le moral de leurs frès".

    Date: 26.05.2013 Heure: 17:55 GMT
    Source: ALAKHBAR

    Malijet Edito : La République de l’Azawad se dessine à Kidal Mali Bamako

    Malijet Edito : La République de l’Azawad se dessine à Kidal Mali Bamako
    Dans notre dernier éditorial, nous évoquions une possibilité de voir le MNLA dans les rangs de l’armée et dans différents corps de l’Administration d’Etat, en rappelant les cas antérieurs. Mais, nous avons eu des informations alarmantes qui indiquent que c’est bien plus que ce

    Malijet Sortie de crise au Mali : les propositions radicales d’Ousmane SY Mali Bamako

    Malijet Sortie de crise au Mali : les propositions radicales d’Ousmane SY Mali Bamako
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    Sortie de crise au Mali : les propositions radicales d’Ousmane SY
     
     

    Relancer la reforme de décentralisation pour sortir de la crise. Dans son discours à l’occasion de la commémoration du 24ème anniversaire des événements du 26 mars 1991, le Président Dioncounda Traoré a parlé des défis auxquels notre pays est confronté et que nous devons relever pour une sortie durable de crise. Ces défis sont énormes et multiformes.
    Pour le Président de la République par intérim et il n’est pas seul, la relance du processus de décentralisation doit figurer parmi les premières priorités de l’après transition. Dans ce discours, il rappelait que la réforme de la décentralisation de la gestion publique était « la résultante concrète du consensus que notre pays devait être géré autrement en donnant au citoyen plus de responsabilités». il reconnaissait aussi que cette réforme majeure a connu l’enlisement ces dernières années.
    Pour lui, «Il est impératif de remettre en selle cette réforme parce

    Premier couac entre le Mali et la France : Le gouvernement rejette le plan français pour Kidal - maliweb.net

    Premier couac entre le Mali et la France : Le gouvernement rejette le plan français pour Kidal - maliweb.net
    Le gouvernement du Mali vient d’opposer une fin de non-recevoir à la dernière proposition du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) qui accepte l’organisation de la présidentielle à Kidal, mais sans les militaires maliens.
    François Hollande et le président malien par intériem Diouncounda Traoré. - AFP PHOTO / PASCAL GUYOT
    François Hollande et le président malien par intériem Diouncounda Traoré. – AFP PHOTO / PASCAL GUYOT
    Sur les antennes de RFI, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiéman Hubert Coulibaly, a jugé « irrecevable » l’offre faite par les anciens alliés des jihadistes. Ce qui constitue une flagrante dissension avec la France dont le président, François Hollande, avait été le premier à avancer cette piste pour régler ce qu’on est en droit d’appeler le cas de Kidal.
    « Irrecevable ! L’armée malienne sera présente partout. Nous ne pouvons pas accepter que – quelle que soit la légitimité – ce groupe-là puisse décréter que l’armée nationale n’a pas sa place sur une partie du territoire national. Nous pensons aujourd’hui, plus que jamais, qu’il est temps que le MNLA redevienne un groupe politique normal, s’ils en ont la capacité et s’ils ont le fonds de commerce nécessaire pour cela ».
    Telle est la réplique réservée par le gouvernement par la voix du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiéman Hubert Coulibaly, à la dernière proposition du MNLA, un retour des civils, mais pas des militaires maliens à Kidal.
    Au micro de RFI, Tiéman Hubert Coulibaly s’indigne à ces termes : « Mais comment peut-on dire que l’armée malienne ne pose pas ‘ses godasses’ – passez-moi l’expression – sur une partie du territoire du Mali ? Qui sont-ils pour dire ça ? Nous avons la main tendue. Elle continue à être tendue et ouverte ! Et il est hors de question que ces gens-là imposent un quelconque diktat à l’armée malienne ! »
    Apparemment, ce n’est pas tout à fait la position de Paris, qui verrait d’un assez bon œil cette solution en deux temps. En effet, si Pour François Hollande, le scrutin devra avoir lieu partout, y compris dans ces zones, il écarte pour l’instant un retour de l’armée malienne à Kidal. « Ces élections doivent se tenir sur tout le territoire malien. J’insiste bien : sur tout le territoire malien. Aucune fraction du Mali ne doit être privée de la possibilité d’organiser le scrutin », a-t-il affirmé.
    « Nous devons faire en sorte que l’administration malienne civile puisse être installée partout pour l’organisation de ces élections. La France, à travers sa présence militaire, et d’autres armées, y contribueront », a-t-il ajouté.
    Il paraît ainsi clairement que Bamako et Paris ne sont pas toujours sur la même longueur d’onde même si le ministre Coulibaly prétend que « ce n’est pas ce que Paris lui a dit ». Attendons de voir ce que tout cela va donner.
    Abdoulaye Diakité
    SOURCE: du 27 mai 2013.

    dimanche 26 mai 2013

    Nord du Mali : Kidal le butin de guerre de la France ? - maliweb.net

    Nord du Mali : Kidal le butin de guerre de la France ? - maliweb.net
    En dépit des assurances données par Paris, l’équivoque peine à se lever sur Kidal, toujours dans l’escarcelle des irrédentistes touaregs du MNLA avec la complicité de l’ancienne puissance coloniale. D’où la question à quand la reconquête par nos forces de l’ordre et de sécurité de cette partie du territoire malien ?
    kidalDans une déclaration parue dans un journal français, Le Monde, le responsable aux relations extérieures du MNLA, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, affirme que le MNLA accepte la tenue des élections à Kidal mais sans l’armée malienne. Ridicule pour les Maliens, cette déclaration sent la main invisible de la France qui joue sa popularité en Afrique.
    Depuis le début de l’opération Serval en janvier dernier, des voix se sont levées pour réclamer le ratissage exhaustif  dans toutes les zones occupées du Nord. Les villes de Tombouctou et Gao ont été libérées et sécurisées alors que Kidal a été curieusement placée sous le contrôle de groupes armés du MNLA avec la complicité anodine de la France qui, par moments, a été appelée à mener des raids contre les adversaires du MNLA.
    Le Mouvement des Arabes de l’Azawad (MAA) a surtout subi les frappes de l’armée française pour avoir pu chasser le MNLA d’une de ses bases. Accusés de rouler pour le MNLA, les Français arguent avoir  agi contre des groupes islamistes ou terroristes.
    Comme si cela ne suffisait pas, la France veut vraisemblablement contraindre le Mali à dialoguer avec le MNLA sur ce sur quoi le président de la République par intérim se veut intransigeant (le désarmement du MNLA et la tenue de la présidentielle partout au Nord). Dioncounda Traoré l’a dit et répété que le dialogue avec le MNLA se fera autour de la décentralisation et non sur une quelconque partition ou autonomie de Kidal.
    Un signal que les envahisseurs de Kidal feignent de ne pas comprendre. Ils poussent l’outrecuidance  à s’opposer à l’entrée de l’armée malienne à Kidal. Reste à savoir la France va cautionner les farces du MNLA selon lesquelles il est d’accord avec la tenue des élections à Kidal mais opposé à l’entrée de l’armée dans la région.
    Selon des observateurs nationaux et internationaux, Kidal intéresserait la France pour ses réserves hydrauliques et pétrolières. Des ressources dont la France pourrait bien abuser avec les irresponsables du MNLA qu’avec l’Etat malien. En tout état de cause, il semblerait que la France prétend à Kidal en guise de récompense de son intervention à bouter hors des frontières les islamistes d’Ançar Eddine, d’Aqmi, du Mujao, de Boko Haram…
    Le Mali va-t-il s’en laisser conter ?
    Drissa Tiéné
    SOURCE:  du   25 mai 2013.